La galerie John Ferrère propose pour la première fois du 24 avril au 30 mai 2025 une exposition personnelle de Francisce G Pinzón Samper. L'exposition The Flying Patterns of DJ Soul : Part II est le prolongement d’une première exposition présentée en 2021 à New York, à la galerie Thierry Goldberg. Avec ce projet, Francisce G Pinzón Samper explore la notion de range, ce terme issu du théâtre et du cinéma qui désigne la capacité d’un acteur à incarner des personnages très différents les uns des autres.
L’expression flying patterns évoque, pour l’artiste, l’observation des mouvements d’un être en vol à travers le temps. Une créature instinctive, qui façonne son propre chemin en fonction de sa nature et de ses apprentissages.
Le nom DJ Soul est apparu en référence au producteur du groupe Deee-Lite. En l’entendant, Francisce G Pinzón Samper a ressenti une identification immédiate à ce concept : un DJ de l’âme, ou un DJ qui joue avec les âmes. Quelqu’un capable d’assembler des fragments apparemment dissonants de lui-même et qui, par la modulation des tonalités, du tempo et des mélodies, parvient à en faire une composition harmonieuse. Son ambition est de créer des images libres, portées par une esthétique brute, instinctive, où la découverte prime. L’espace d’exposition n’est pas conçu comme un lieu de postures figées, mais comme un moment suspendu, une immersion dans un temps et un espace déterminés de création.
L’exposition est le reflet d’un processus qui s’étend de l’été 2024 au printemps 2025. Ce travail de réconciliation d’un soi fragmenté porte en lui une nécessité politique : nous sommes, tous, une multiplicité unifiée.
Our planetary culture has reached a point where we should agree on how to achieve a monoculture formed from polyculture. (No more borders). All belief systems are equal and serve the same purpose.
Cette idée se cristallise notamment dans l’association de la peinture de l’atelier d’Anne Truitt et des paysages de Valerius de Saedeleer : un dialogue entre différentes époques de l’histoire de l’art. À l’image de l’astrologie, du genre, de la religion, de l’intelligence ou de la technique, toutes les routes mènent à une seule et même réalité : l’être humain en train de se découvrir, par l’expression.