En mai 2024, la galerie Nathan Chiche ouvre ses portes au cœur de la région Grand Est, dans la ville de Vantoux, à 10 minutes de Metz, au sein d’une ancienne école conçue par Jean Prouvé. Théâtre d’une aventure artistique renouvelée, ce nouvel espace, alliant héritage architectural et vision contemporaine de l’art, n’est pas seulement un lieu d’exposition mais un pont entre le passé et le présent, un lieu où l’art vit et respire. Du 16 mai au 26 août 2024, l’exposition inaugurale fera dialoguer les œuvres de Jean-Pierre Raynaud avec les structures modulaires de Jean Prouvé, créant un pont entre l’architecture utilitaire et l’exploration artistique de notre condition humaine.
« L’école historique de Vantoux est sur le point d’être réinventée. Nous sommes heureux de faire revivre ce joyau architectural en une galerie d’art complétée bientôt par une librairie d’art, tout en préservant son héritage. Ce nouveau lieu dédié à l’art contemporain continuera de refléter l’esthétique industrielle de Prouvé, mais nous adopterons une vision moderne qui positionnera, je l’espère, le lieu comme une destination incontournable pour les amateurs d’art. », commente Nathan Chiche.
L'école de Vantoux conçue par Jean Prouvé est une illustration remarquable de l'innovation dans l'architecture scolaire du milieu du XXe siècle. Fruit d'un concours lancé par le Ministère de l'Éducation Nationale en 1949, cette réalisation témoigne de la vision avant-gardiste de Prouvé en matière de construction et de design. Inaugurée en 1951, l’école s'inscrit dans un cadre rural idyllique, reflétant une harmonie entre architecture et nature, particulièrement révolutionnaire pour son époque.
Pour célébrer son ouverture, la Galerie Nathan Chiche convie Jean-Pierre Raynaud à un dialogue entre l’espace et le temps, entre la matérialité et la pensée. Du 16 mai au 26 août 2024, « Les Vanités » de Jean-Pierre Raynaud dialoguent avec les structures modulaires de Jean Prouvé, créant un pont entre l’architecture utilitaire et l’exploration artistique de notre condition humaine. Ce que Jean-Pierre Raynaud soulève avec ses vanités, ce n’est pas seulement la question de notre condition, mais celle de notre histoire collective et personnelle. En mettant en avant une représentation d’un crâne néolithique, Jean-Pierre Raynaud nous invite à explorer notre connexion intime avec l’histoire de l’humanité. Cette référence historique enrichit la réflexion, soulignant que notre quête de sens et notre contemplation sur ce qui nous constitue s’inscrivent dans une continuité qui transcende les époques et les civilisations. La céramique, matériau froid et clinique, devient le vecteur d’une humanité partagée, d’une « hygiène mentale » qui nous confronte à notre propre réalité.