23/01  15/03/25
« Rire sur un volcan »
Exposition collective

POUSH

Clara Imbert, Meteorite © Tous droits réservés
Clara Imbert, Meteorite © Tous droits réservés

Du 23 janvier au 15 mars 2025, Clara Darrason, Andy Rankin, Mahsan Shams, Alice Loumeau et Valentin Bansac, commissaires résidents à POUSH (réunis sous le nom de Bureau des penseur.euses), présentent une exposition collective d'une vingtaine d'artistes sous la Coupole. Inspirée du récit autobiographique de Chantal Akerman, Ma mère rit, l'exposition explore à la fois le pouvoir du rire face à l'effondrement et la figure du volcan, phénomène géologique fascinant qui nous rappelle la fragilité du temps humain.

Avec : Cécile Beau, Fanny Béguély, Nina Berclaz, Ludwig Berger, Charlotte Charbonnel, Andrew Erdos et Shawn Murrey, Julia Gault, Mihai Grecu, Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, Clara Imbert, Pauline Julier, Athanasius Kircher, Atsunobu Kohira, Sabine Mirlesse, Nelson Pernisco, Darta Sidere, Diana Vidrascu, Wiktoria Wojciechowska

Dans son récit autobiographique Ma mère rit, l’artiste et cinéaste Chantal Akerman relate un quotidien traversé par la maladie et le délitement amoureux. Lors d’un dîner, elle évoque un sursaut de vie qui se manifeste par le « besoin de rire au milieu de la catastrophe annoncée. Rire sur un volcan ». C’est de ce cri de joie à l’aune de funestes présages, de ce réflexe principalement humain, qu’est née l’idée de cette exposition. Le rire s’entend à la fois comme un ébahissement face au pouvoir du feu, un renversement des puissances, une posture absurde devant l’impact démesuré de notre espèce sur les systèmes Terre.

La figure du volcan convoque à la fois l’imaginaire d’un effondrement imminent, une esthétique géologique sensuelle et la fragilité du temps humain. À l’image de la théorie du « feu central » d’Athanasius Kircher qui spécule sur les entrailles du globe terrestre, « Rire sur un Volcan » explore la matérialité de ces éléments bruts : de la roche volcanique, du sable, de l’argile, du charbon, des concrétions calcaires et des voix minérales. Elle prend la forme d’un voyage dans les profondeurs des mines, l’intensité d’un champ magnétique, au bord d’un cratère ou au contact d’une météorite.